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           My  two photoreportages from Matamoros, border of the US and Mexico.

 

1. The migrants are arriving to the border under the CBP- ONE migration programme of president Joe Biden, since 5 January 2023. ( article in French)

2." Si ce n’était pas si compliqué, nous ne serions pas ici."  ( second reportage)

 

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La vie quotidienne dans le camp de Matamoros

“ Si ce n’était pas si compliqué, nous ne serions pas ici".

 

Ils ont fui le Venezuela, le Honduras, le Mexique ou Haïti pour des raisons économiques ou politiques formant une crise humanitaire massive. La plupart entre eux souhaitent s’installer aux États-Unis. Plus de 10 000 migrants sont coincés en Matamoros, l’une des villes les plus dangereuses du Méxique. Sarka Vancurova a photographié leur vie quotidienne en suspens sur la frontière américano-mexicaine.

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Une famille vénézuélienne se repose et discute devant la tente où ils dorment.  « Nous allons aux États-Unis pour chercher la stabilité financière. Notre pays est riche en minéraux, pétrole, uranium et gaz, mais son peuple meurt de faim.  Le Venezuela a tellement de pétrole jusqu’en 2100, mais il est mal géré par le gouvernement et la dictature. Nous n’avons pas les moyens de payer l’éducation ou les médicaments, qui sont presque inexistants », m’explique la famille. Matamoros, le 19 janvier 2023.

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La route secondaire de l’ancienne parque, aujourd’hui un camp de réfugiés sur la rive du fleuve, sert d’endroit pour acheter de la nourriture, recharger le téléphone ou de route vers la traversée de la frontière. Matamoros, le 18 janvier 2023.

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Les personnes du camp écoutent le prieur pendant la messe. Matamoros, le 18 janvier 2023

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Une douche improvisée au bord du Rio Grande. Il n’y a presque pas d’eau potable dans le camp et l’eau froid du Rio Grande est utilisée pour la douche. Matamoros, le 19 janvier 2023.

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Dans le camp, les Vénézuéliens ont créé leurs propres petites entreprises, comme ce salon de beauté où ils peignent les sourcils, font les tresses ou coupent les cheveux. Matamoros, le 19 janvier 2023.

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Une famille vénézuélienne fait cuire du poulet dans le feu de camp qu'elle a elle-même fait. Presque toutes les tentes du camp ont leur propre feu. Matamoros, le 19 janvier 2023.

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Une famille mexicaine avec deux enfants est arrivée à Matamoros du sud du Mexique, près de la frontière du Guatemala. Son mari a été tué par les gangs de la mafia près de son village. Elle fuit le Mexique à cause de la violence et de la persécution.

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« Ce n’est pas possible de vivre au Venezuela », dit José, l’homme à droite. « Il y a une dictature parce qu’il n’y a pas de liberté d’expression. Toute cette migration massive est la faute du gouvernement vénézuélien qui n’offre pas les mêmes opportunités. C’est un état de trafiquants de drogue confirmés, au moins son président et le premier ministre de la défense. » précise- t-il pourquoi ils sont ici. Matamoros, le 20 janvier 2023.

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Dans le camp, il n’y a pas d’éducation possible pour les enfants. Les enfants jouent ou aident leurs parents. Cette crise humanitaire entraîne avec elle des enfants non scolarisés qui ne sont pas allés à l’école depuis un an ou plus. Matamoros, le 20 janvier 2023.

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Les migrants dans le camp restent environ un ou deux mois avant de partir aux États-Unis. Certains d’entre eux afin de survivre vendent des bonbons aux gens du camp. Matamoros, le 17 janvier 2023.

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Une jeune fille se lave les cheveux près des déchets en face de sa tente. « C’est comme ça qu’on lave les cheveux ici », s’exprime-t-elle. Matamoros, le 20 janvier 2023.

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Le camp a commencé à se former à la fin de l’année 2022, lorsque les réfugiés vénézuéliens ont été inclus dans la nouvelle 

politique migratoire « Titre 42 » mis en vigueur par Donald Trump comme un prétexte du Covid-19 pour limiter l’immigration aux États-Unis. À ce jour, on y trouve non seulement des Vénézuéliens, mais aussi des Honduriens, des Nicaraguayens, des Mexicains et des Haïtiens. Matamoros, le 20 janvier 2023.

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Des femmes haïtiennes se peignent les ongles dans une station-service abandonnée du centre de Matamoros, où certains Haïtiens ont installé leur camp de tentes. Elles sont originaires du Chili où ils vivent depuis des années, mais comme la situation s’est aggravée là-bas, elles commencent à chercher un meilleur avenir aux États-Unis. Matamoros, le 20 janvier 2023.

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Un couple haïtien assis sur le côté de leur camp de tentes dans une station-service abandonnée à Matamoros, Tamaulipas, 2023.

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Ceux qui vivent dans la station-service abandonnée n’ont pas accès à l’eau courante ni à des installations sanitaires propres. C’est très dramatique, car les maladies respiratoires ou les diarrhées se propagent dans leur communauté. Matamoros, le 20 janvier 2023.

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